Ce fut une soirée estivale très réussie, pleine de charme et d’émotions.
D’abord une histoire de famille puisque Clément Grolet, le chef de chœur de la chorale de Poncins accueillait, en cette très chaude soirée, son père, Jean Pierre Grolet, le chef de chœur de la chorale de Saint Just Saint Rambert et son oncle, Frédéric Grolet, le chef de chœur de la chorale des Amis Réunis, chœur d’hommes basé à Saint Etienne.
Le public, venu nombreux, ayant rempli les bancs de l’église jusqu’au dernier, le concert put commencer sous les meilleurs auspices.
Le privilège de l’incipit revint aux Amis réunis qui interprétèrent avec brio, sous la direction de Frédéric, plusieurs pièces de leur répertoire, puissant et éclectique.
Saint Just Saint Rambert et son chef Jean Pierre prirent le relais pour offrir au public, déjà enthousiasmé par ce qu’il venait d’entendre, une palette d’un répertoire mêlant sacré et profane, allant du recueillement à l’exubérance.
Puis, c’est à ce moment que survint un moment de grâce … le cadeau que firent « Les 3 Grolet » au public et à leurs choristes, le célébrissime Hallelujah de Léonard Cohen, Frédéric au clavier, Jean Pierre à la guitare, Clément au violoncelle, chacun d’entre eux successivement soliste. Il fut impossible que l’assemblée et les choristes ne s’associent pas, par le cœur et par la voix. L’émotion était palpable …
Le couronnement de la soirée revint à la chorale de Poncins et à son chef Clément dont la direction fait venir immédiatement à l’esprit la citation célèbre « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années » (Pierre Corneille). Un répertoire varié, une interprétation réussie et empreinte d’émotion, un public conquis.
Et puisqu’il fallait une fin et un bouquet final, les trois groupes (plus de cent vingt choristes) se retrouvèrent dans le chœur de l’église pour chanter un negro spiritual (Lord I want), un chant corse (Corsica) et Armstrong de Claude Nougaro.
La salle municipale faisant face à l’église, il fallut peu de temps pour que tout les participants (acteurs et auditeurs) de cette soirée mémorable se retrouvent autour du buffet délicieusement préparé par la chorale de Poncins et entonnent l’incontournable « Trin trin trin » de la famille Grolet.
Cette soirée fut magique et électrique … Minuit aidant, il fallut rentrer … Le ciel était illuminé des éclairs incessants des orages qui frappaient de toutes parts à l’horizon. La providence sut attendre que la fête fut finie avant de déverser l’eau du ciel sur le village de Poncins …
Merci pour cette merveilleuse soirée à laquelle j’ai eu le privilège d’assister. Vous êtes tous formidables. Nous aimerions tant que tous ceux qui sont reconnus par la profession soient aussi enthousiastes que vous !