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Le premier quarante-cinq tours …

Dix neuf heures ce jeudi 5 avril, l’immense amphithéâtre était désert, nous étions les premiers ma petite Enora et moi.

Bloc 1, places I 7 et I 8, nous étions au point central du carré d’or et bien seuls, nous serions nous trompés d’endroit ?

Cinquante minutes plus tard nous étions entourés de cinq mille six cent personnes !

Alors ce n’était pas la génération Kendji Girac, Vianney ou Louane mais la génération Johnny.

On comprenait intuitivement que tous avaient plusieurs concerts de Johnny au compteur, que certains avaient fait partie des deux cent mille spectateurs des concerts dantesques du Stade de France en 1998, et que paraphrasant Napoléon s’adressant à ses grognards au soir d’Austerlitz, il soit permis d’écrire « Il vous suffira de dire : j’étais au Stade de France, pour que l’on réponde : voilà un brave ! ».

J’entendis dans mon dos « J’ai acheté mon premier quarante-cinq tours en 1964 et c’était Le Pénitencier ».

Me retournant je croisais le regard d’un homme aux cheveux blancs, les yeux vifs et rieurs, tout ragaillardi à l’idée d’être là, pour Johnny, avec Johnny, en souvenir de Johnny.

Bref tout annonçait une soirée d’exception, magique et d’anthologie, et ce fut le cas.

Enora ne regretterait certainement pas d’être venue écouter sa mamie au sein du groupe des quarante deux choristes qui allaient accompagner le taulier sur sept de ses plus belles  chansons, Requiem pour un fou, Sur ma vie, Mirador, Vivre pour le meilleur, Quelques cris, Time, le Pénitencier.

Le spectacle sons et lumières, dirigée de main de maître par Yvan Cassar, nous replongea alors dans l’ambiance des concerts de Johnny qui répétait à l’envie que son public ne venait pas pour écouter un disque mais pour vivre une expérience audio visuelle dont il fallait qu’elle le marque et l’imprègne au point de s’en rappeler bien des années plus tard.

Et bien je gagerais que ce Johnny Symphonique Tour 2023 restera dans les mémoires, celles des spectateurs bien sûr mais aussi celles des acteurs, au nombre desquels les quarante deux choristes qui eurent le privilège d’y participer après un remarquable travail d’inlassables répétitions.

En témoignage de ce magnifique moment je vous livre ci-dessous un enregistrement dont il ne faudra pas attendre une grande qualité, loin de là, mon petit stylo espion emprunté à James Bond, ayant fait ce qu’il pouvait mais ayant abdiqué et saturé devant certaines intensités surtout dans les graves.

Mais, en fait, ce que mon petit stylo a capturé ne se mesure pas en lux ou en hertz ..

Ce qu’il a réussi à saisir c’est l’émotion, celle qui a fait se lever le public pour une ovation lorsque Yvan et son orchestre symphonique ont offert « Allumer le feu » en clôture de cette soirée qui amena plus d’un spectateur à essuyer furtivement une petite larme.

Alors merci Johnny, merci Yvan.

Crédit : Thierry Lergenmüller

Vous aurez constaté que j’ai exfiltré Mirador de cette suite temporelle, la prise de son en étant exécrable du fait du niveau sonore himalayen atteint par ce morceau grâce à tous les woofers et tambours réunis.

Crédit : Enora Lergenmüller
Crédit : Enora Lergenmüller
Crédit : Denise Rivolier
Crédit : Agnès Peyron Hayraud
Crédit : Agnès Peyron Hayraud
Crédit : Agnès Peyron Hayraud
Crédit : Agnès Peyron Hayraud
Crédit : Agnès Peyron Hayraud

La Chorale aux zéniths

C’est TL7 dans son JT du 30 mars qui l’annonce, celui de Saint Etienne le 5 avril et celui d’Auvergne, à Cournon, le 13.

Crédit : TL7

Puis le Progrès dans son édition du 1er avril (non ce n’est pas un poisson).

Et enfin le trio Frédéric, Yvan et Jean-Pierre.

Voir aussi cet article de Fred Sauron dans le Progrès du 4 avril.
Et cet autre article du 5 avril, toujours de Fred Sauron :

29 août 2020, la Chorale de Saint Just Saint Rambert

C’est un aspect méconnu mais pourtant fondamental de cette chorale, si singulière par bien des aspects …

Cela est notable lors des concerts … et vous pourrez, vous aussi, en faire l’expérience la prochaine fois que vous viendrez l’écouter.

Cela relève presque  de la magie …

Le public ne se doute de rien tant il est pris, sans le percevoir consciemment, par l’osmose qui relie le chef de chœur à ses choristes.

Tous les regards de ces derniers sont tournés vers leur chef, suivant ses gestes, scrutant les étincelles dans ses yeux, décodant ses mimiques, devinant ses intentions, bref attentifs aux moindres nuances qu’il désire faire passer dans l’interprétation de l’œuvre en création.

Tout cela est transparent aux yeux du public qui se laisse alors emporter par l’incroyable impression de facilité qui se dégage de l’ensemble au service d’œuvres profanes ou sacrées, légères ou chargées d’émotion.

Comment cela est-il possible ?

En fait il y a un secret …
Les choristes, pupitre par pupitre, connaissent tous leurs textes par chœur, ainsi bien sûr que les notes, les altérations et les nuances qui les accompagnent.
Cela se traduit par une intensité remarquable dans l’expression vocale de chacun, par une concentration sans faille sur la personne du chef et, ce faisant, par la garantie de ne louper aucun départ, aucun fortissimo, pianissimo, decrescendo ou diminuendo !

Et cela fait toute la différence …

Cela est tellement vrai que lors des concerts les classeurs de partitions ne sont là que pour le décorum, pour ne pas désorienter un public habitué à les voir dans les mains des choristes. Tout au plus peuvent ils servir d’appoint aux nouveaux choristes n’ayant pas encore assimilé tout le vaste  répertoire de cette chorale d’exception.

Vous avez des doutes ? Ils seront dissipés lorsque vous aurez regardé la vidéo ci-dessous.
Il s’agit d’enregistrements faits lors des répétitions préparatoires au passage des chorales de Saint Just Saint Rambert et des Amis Réunis au Zénith de Saint Etienne en mai 2018 devant 4000 personnes.

Après avoir vu et entendu le travail en répétition vous pourrez en constater le résultat en suivant ce lien qui vous emmènera vers le concert qui a permis aux deux chorales citées ci-dessus d’accompagner le groupe I Muvrini.

Le 3 mai 2018, au Zénith, avec I Muvrini

I Muvrini et les deux chorales au ZénithUne soirée émouvante…

qui restera longtemps dans nos mémoires …

« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait »
Mark Twain (They didn’t know it was impossible so they did it)

D’abord le message d’après concert de Jean-François Bernardini

MERCI les amis pour tout ce que vous avez donné lors de ce concert mémorable.
Votre « symphonique » a sonné et chanté à merveille pour les oreilles de toutes et tous .
Votre  travail de préparation était tellement évident …
Pour les « mouflons » ce fut un bonheur, de communion et de partage malgré le temps qui nous était compté à tous.
Faire découvrir à l’autre qu’il peut chanter, qu’il sait chanter et enchanter !!! Quelle victoire pour chacun de nous.
Vous êtes capables de tellement plus … est ce que nous nous  sommes dit les uns aux autres.
Si on éduquait le monde ainsi, on obtiendrait des miracles !
Yes you can … et … yes we can together, ensemble, a été notre plus belle victoire à Saint Étienne, notre plus belle des polyphonies.
Nous pouvons apprendre, grandir, partager, et réaliser nos petits bouts de rêves …
« Ensemble pour la non-violence » … a donné à ce concert un « SENS » tellement plus grand que nous.
L’humanité en harmonie, des notes justes avec des regards justes au service d’une grande cause, une cause juste et urgente.
Servir une cause juste est notre plus grande noblesse.
Cela est un besoin fondamental pour l’être humain
À d’autres belles aventures ….
Merci les choristes, merci les chefs de chœur, merci les VERTS, merci Bernard

LES MOUFLONS réunis

Puis ci-dessous quelques vidéos et photos de ce spectacle qui fut à la hauteur de nos espérances et des attentes d’un public enthousiaste. Quatre mille personnes ce n’est pas rien.

Et tout d’abord une petite présentation le 14 février 2018 à L’Étrat … par Roland Romeyer (Président de l’Association Sportive de Saint Etienne et Jean-François Bernardini, leader du groupe I Muvrini)
(crédit : Asse Cœur vert)

et puis quelques vidéos et photos que nous devons à Isabelle d’Angelo et Marie Lergenmüller Presles, très bien placées au troisième rang du carré d’or. Merci Isabelle et merci Marie !

Amazing grace

 

La ville que j’ai tant aimée

 

Corsica

 

Columba negra

 

Agnus Dei et Ma sœur musulmane

 

le final

 

Une contribution du gendre de Jean-Pierre

 

Mickey 3D

2018_05_03 Zénith Mickey 3D

I Muvrini

2018_05_03 Zénith I Muvrini

Ensuite trois vidéos que nous devons à Florence Lemitron, la fille d’Annick et que nous avons déposées sur l’espace Viméo de la chorale pour que vous puissiez en profiter en HD (Haute définition).

Agnus Dei – I Muvrini au Zénith de Saint Etienne le 3 mai 2018
Amazing Grace – I Muvrini au Zénith de Saint Etienne le 3 mai 2018
La ville que j’ai tant aimée – Zénith de Saint Etienne le 3 mai 2018

Les photos communiquées par Corine, notre Présidente

2018_05_03 Zénith
2018_05_03 Zénith
2018_05_03 Zénith
2018_05_03 Zénith

Et merci aussi à Jean-Claude Duverger, Président de RCF Saint Etienne pour avoir été présent au Zénith ce soir-là et pour avoir mis en ligne les vidéos ci-après sur la page Facebook de RCF.

Ma sœur musulmane
sur la page Facebook de RCF Saint Etienne

Agnus Dei
sur la page FaceBook de RCF Saint Etienne

Le final sur la page Facebook de RCF Saint Etienne

Message (5 mai 2018) : Chers amis et membres des chorales des « frères Grolet » (sic)
Je me suis permis de mettre sur la page fb de RCF Saint-Etienne un très court extrait (1′) du magnifique concert de Jeudi (Agnus Dei). J’espère que vous n’y voyez pas d’inconvénient !
N’hésitez pas à le partager je n’ai pas pu le mettre directement sur votre page FB
Encore Bravo et Merci
JC Duverger
RCF Saint-Etienne

et puis pour finir les petites-filles de Frédéric et Hélène sur scène avec Jean-François Bernardini

2018_05_03 Zénith Bernardini